La démarche et les faits saillants
En octobre 2016, Culture Montréal a été mandaté par l’arrondissement Le Sud-Ouest pour mener une démarche de mobilisation des acteurs du développement culturel afin de dresser un portrait de la vitalité culturelle du territoire. Une démarche en trois rencontres de travail a donc été entamée dès le mois de décembre 2016, de concert avec la nouvelle Direction de la culture de l’arrondissement. Cette démarche visait, dans un premier temps, à identifier et à repérer les acteurs qui contribuent à la vitalité culturelle de l’arrondissement.
Ensuite, la démarche visait à solidariser ces acteurs afin de réengager le dialogue sur le développement culturel, et à faire avec eux un portrait des acteurs de la vitalité culturelle du Sud-Ouest.
En parallèle, quelques entrevues individuelles ont été réalisées afin d’approfondir des enjeux relevés en grand groupe et de mieux comprendre les réalités plus spécifiques à chaque quartier.
Enfin, cette démarche de mobilisation a été complété par une recherche documentaire qui a permis de mettre en lumière les portraits sociodémographiques et économiques des populations locales, et de dégager des données sur l’historique culturelle de l’arrondissement.
Les faits saillants
Un document de trois pages exposant les faits saillants de notre rapport sur la vitalité culturelle du Sud-Ouest est maintenant disponible.
Consulter les faits
saillants de notre rapport
Une approche par quartier
Le Sud-Ouest a été traité en cinq sous-territoires tel que reconnus par une majorité d’acteurs et par l’administration municipale : Saint-Henri, La Petite-Bourgogne, Griffintown, Pointe Saint-Charles, et Ville Émard/Côte-Saint-Paul. Si un travail similaire devait être fait dans d’autres arrondissements de la Ville, il est possible que le découpage territorial soit fait autrement, en district électoraux ou en misant sur les pôles culturels, par exemple.
Dans le cas du Sud-Ouest, nous avons rapidement constaté la nécessité de reconnaître les frontières invisibles des quartiers et d’appliquer de façon distincte nos questionnements d’un quartier à l’autre, afin de saisir toutes les nuances et les disparités qui coexistent dans Le Sud-Ouest.
Définir les notions de vitalité culturelle et d’acteurs culturels
La mise en place de la démarche de concertation sur la vitalité culturelle du Sud-Ouest a été l’occasion pour les professionnels de l’arrondissement de renouveler leur réflexion et leur compréhension de la notion d’acteurs culturels. La notion de vitalité culturelle, prenant en compte la reconnaissance de plus en plus forte des impacts transversaux de la culture sur le développement économique, mais également de son rôle comme outil de cohésion sociale, a trouvé écho auprès des décideurs de l’arrondissement.
Se référant à un écosystème plus large que celui de la seule offre développée par les secteurs artistiques établis ou des approches traditionnelles de la diffusion culturelle, cette conception des structures et des acteurs en place convenait à la complexité territoriale devant être prise en compte à l’échelle d’un arrondissement.
En effet, l’évolution des pratiques artistiques et culturelles de façon générale, mais aussi la multiplicité des facteurs ayant une influence sur le développement culturel se devaient d’être reflétés dans l’entièreté de la démarche. Ainsi, le repérage d’une pluralité d’acteurs contribuant à la vitalité culturelle a, dès le début de la démarche, favorisé leur inclusion.
La vitalité culturelle est caractérisée par la présence d’artistes, d’organismes, d’actions et d’industries culturelles et créatives contribuant à une offre riche et diversifiée et évoluant en interaction entre elles, ainsi qu’avec d’autres champs d’actions locales. Elle est ancrée dans les milieux de vie et fait appel à une participation proactive de la communauté et des citoyens.