Évacuons d’emblée cette question délicate : les arts et la culture et la culture scientifique, c’est-à-dire les sciences pures et appliquées ainsi que les sciences humaines et sociales, ne constituent pas deux mondes distincts, hermétiques, étrangers l’un envers l’autre. Ils ont au contraire de nombreux points communs. Tous deux sont, à leur manière, un instrument de connaissance du monde et de la société. Tous deux incarnent une forme de vérité. Tous deux ont un rôle à jouer dans la formation des esprits, dans l’éducation à la citoyenneté et par conséquent dans la création d’un sentiment d’appartenance à une même communauté.
Le rayonnement de la culture scientifique à Montréal s’explique par la vitalité de tout un réseau d’institutions et d’événements, fréquentés assidument par les Montréalais et les Montréalaises. Le Jardin botanique, l’Insectarium, le Planétarium et le Biodôme, le Centre des sciences de Montréal ou encore le festival EURÊKA ! constituent des exemples emblématiques de cette réussite. En temps normal, le festival EURÊKA ! attire à lui seul plusieurs dizaines de milliers de visiteurs chaque année. Citons également la Biosphère, seul musée de l’environnement en Amérique du Nord, lequel pourra continuer à accueillir le public grâce à un investissement de 45 M$ des trois paliers de gouvernement. Les musées scientifiques constituent d’ailleurs des relais importants de la démocratisation du savoir et favorisent le maillage entre les arts et les sciences.
Malgré la reconnaissance populaire, il reste encore de nombreux efforts à réaliser pour assurer le plein développement de la culture scientifique à Montréal. Il en sera notamment question dans notre plateforme culturelle pour les élections municipales de novembre 2021. Alors restez à l’affût !
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