Arts et créativité numériques : Culture Montréal rend publique la première étude majeure réalisée sur le secteur

© Clyde He

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Culture Montréal

Montréal, 12 mai 2022 – Après plus de cinq ans à mobiliser et à concerter la multitude d’intervenants et d’intervenantes du secteur des arts et de la créativité numériques montréalais par l’entremise de sa Commission permanente Montréal numérique, Culture Montréal (CM) est fière de diffuser publiquement une étude documentant cet important écosystème. Réalisée par le studio Habo, sous la responsabilité de CM et grâce au soutien financier de la Ville de Montréal et à la participation du Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec, cette étude propose pour la toute première fois une analyse approfondie du secteur des arts et de la créativité numériques.

 

Les objectifs poursuivis par l’étude que nous publions aujourd’hui étaient, dans un premier temps, d’évaluer les possibilités entourant la création d’un regroupement fédérateur pour le secteur des arts et de la créativité numériques, et, dans un deuxième temps, d’identifier les outils financiers les plus porteurs à mettre en place.

 

Parmi les principaux constats qui se dégagent du travail d’analyse effectué, notons :

    • Il s’agit de la première fois que l’envergure du secteur de la créativité numérique au Québec est quantifiée : il rassemble près de 500 entreprises, génère 2,5 milliards de dollars de revenus et totalise près de 24 000 emplois. À l’échelle mondiale, l’industrie représente près de 200 milliards de dollars américains.
    • Une grande majorité des joueurs et des joueuses du secteur font face à des défis similaires : les enjeux au niveau de la main-d’œuvre ainsi qu’au niveau du financement entraînent des difficultés de gestion interne pour les entreprises du secteur et limitent la croissance. Par ailleurs, le secteur souffre d’un manque de compréhension et de visibilité auprès des différents paliers gouvernementaux et auprès des institutions, en plus de rencontrer des défis de rayonnement à l’international.
    • Tel que le démontrent plusieurs comparables à l’international, l’idée d’un regroupement pour le secteur pourrait aider à mieux positionner le Québec et à renforcer son positionnement à l’international et à bénéficier des occasions de croissance. La mise en place d’un regroupement, en complémentarité aux organisations en place, est complexe et devrait se faire dans une perspective itérative.
    • Nouvellement intégrés et intégrées au projet de loi 35 sur le statut de l’artiste, les artistes en arts numériques ne peuvent pas s’appuyer sur des statistiques récentes concernant la création, la production, la diffusion et le financement. Ainsi, au-delà des données mises en évidence dans la présente étude, il est important de réaliser une étude spécifique et approfondie pour mieux documenter les enjeux et les réalités de cet écosystème particulier.

 

Luc Rabouin, maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal et membre du comité exécutif responsable du développement économique et commercial, du savoir, de l’innovation et du design, souligne que « la Ville de Montréal a soutenu avec enthousiasme cette démarche du secteur de l’art et de la créativité numériques, partie intégrante des créneaux d’excellence qui font la distinction et la renommée de Montréal. Celle-ci occupe une place unique dans notre environnement économique et culturel et constitue un levier de développement remarquable. La Ville poursuivra son accompagnement pour les prochaines étapes ».

 

« Depuis maintenant 5 ans, Culture Montréal accompagne, par l’entremise de sa Commission permanente Montréal numérique, le secteur des arts et de la créativité numériques afin de permettre une meilleure concertation de ses acteurs et la mise en place d’initiatives structurantes. Nous espérons que cette étude dotera le milieu et ses parties prenantes des données et des outils nécessaires pour poursuivre cette réflexion autour d’un projet d’envergure : la création d’un regroupement pour le secteur de l’art et de la créativité numériques. Nous remercions la ville de Montréal et le Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec pour leur confiance. L’étude que nous publions aujourd’hui n’aurait pas vu le jour sans leur soutien » a affirmé Valérie Beaulieu, directrice générale de Culture Montréal.

 

« Toute cette démarche n’aurait jamais été possible sans la mobilisation de la soixantaine de membres de la commission Montréal numérique et plus particulièrement celle du comité de pilotage qui a suivi les travaux de près depuis plus de 10 mois. Nous les remercions sincèrement pour leur engagement, leur expertise et l’énergie investis dans ce projet » ont ajouté Myriam Achard et Jeanne Dorelli, coprésidentes de la Commission permanente Montréal numérique de Culture Montréal.

 

« Partout sur la planète, tous les yeux sont rivés sur Montréal lorsqu’il est question d’art et de créativité numériques. Mais puisque nul n’est prophète en son pays, cette reconnaissance n’est pas du tout la même ici, à la maison. C’est en favorisant une collaboration plus stratégique entre artistes, créateurs, entrepreneurs et institutions que nous allons veiller à consolider et à développer le leadership montréalais afin que notre métropole puisse demeurer la capitale mondiale de l’art et de la créativité numériques » a déclaré Hugues Sweeney, président de Thinkwell Studio Montréal et président du comité de pilotage de l’étude.

 

Pour consulter l’étude sur le regroupement du secteur des arts et de la créativité numériques →

Pour consulter l’étude sur le financement du secteur des arts et de la créativité numériques →