Marcel Barthe a œuvré toute sa vie dans le secteur des communications stratégiques, des relations publiques et de l’enseignement universitaire.

Sa deuxième passion gravite principalement autour de la préservation du patrimoine architectural et paysager et l’aménagement du territoire. Il fut membre du conseil d’administration de la Société de développement du Manoir Mauvide Genest, à Saint-Jean D’Orléans (manoir seigneurial du régime français – 1734), fiduciaire puis président de la Fiducie du patrimoine culturel des Augustines – le Monastère des augustines à Québec, membre du conseil d’administration d’Héritage Montréal et de son Comité des politiques (COPA) et membre du comité-conseil du TIESS (Territoires innovants en économie sociale et solidaire) sur la démocratisation de l’utilisation des Fiducies d’utilité sociale à des fins patrimoniales et foncières, écologiques et environnementales. Il est membre de la commission permanente sur le cadre de vie de Culture Montréal.

Sur le plan local, Marcel Barthe siège au comité conseil d’urbanisme de Verdun et du comité consultatif de citoyens sur le suivi du PPU-IDS Pointe-Nord. Il publie des articles sur l’histoire et le patrimoine dans les publications locales et revues historiques.

Au cours de sa carrière, Marie-Anne Marchand a soutenu le développement de nombreuses entreprises culturelles et de projets d’immobilier collectifs. Son engagement l’a amenée à s’intéresser à de multiples enjeux urbains et à développer des compétences pointues en matière de gouvernance collective, d’innovations juridiques et de préservation du patrimoine bâti avec pour objectif constant la pérennisation d’actifs sociaux.

Elle a contribué à la création et au démarrage de grands projets notamment :

– les Ateliers Créatifs (OBNL qui offre des ateliers d’artistes)
– le Chat des artistes (premier immeuble détenu par Ateliers Créatifs)
– le Grand Costumier (sauvegarde et transformation du costumier de Radio-Canada en EES)
– le premier Guide sur les Fiducies d’utilité sociale (instigation, recherche et rédaction)
– le Quartier des arts du cirque (OBNL de développement territorial)
– la requalification du Couvent de la Résurrection (en cours).

Yann Pocreau est né à Québec en 1980. Dans ses recherches récentes, à travers différents types de médiums dont la photographie, la sculpture et l’installation, il s’intéresse à la lumière comme sujet vivant et à l’effet de celle-ci sur la trame narrative des images. Il a participé à plusieurs expositions canadiennes, américaines et européennes dont récemment aux Rencontres photographiques d’Arles. Son travail a été commenté dans divers magazines et ses œuvres sont présentes dans les collections de la Banque Nationale du Canada, d’Hydro-Québec, de Desjardins, de la Ville de Montréal, de la Ville de Longueuil, du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art de Joliette, de la Galerie de l’UQAM, dans la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée National des beaux-arts du Québec. Il est représenté par la Galerie Blouin Division.  Il a été jusqu’en 2014 directeur général du Centre d‘art et de diffusion CLARK.

Après une formation en gestion de projets culturels, Noémie Rivière a débuté sa carrière en France à l’agence Dédale, en innovation urbaine et sociale. À Montréal, elle s’est spécialisée en production et administration dans le domaine des arts du cirque à la TOHU, puis dans la création d’installations interactives au sein du studio d’art et de design, Daily tous les jours. Au cours de son parcours, elle s’est intéressée à l’impact des interventions artistiques dans les espaces publics à des fins d’activation et de réappropriation citoyenne. Depuis 2023, elle travaille chez PME Montréal Centre-Est en tant que chargée de projet du Quartier des arts du cirque (QUAC) et suit une maîtrise en urbanisme à l’Université de Montréal. Situé à Saint-Michel aux abords du parc Frédéric-Back, le QUAC propose une vision d’ensemble axée sur le cirque comme catalyseur de développement économique, social et écologique, par et pour la communauté locale.

Claude Cormier a étudié l’histoire et la théorie du design à l’université Harvard, l’architecture de paysage à l’Université de Toronto et l’agronomie à l’université de Guelph. En 1995, il a créé la firme d’architecture de paysage CCxA (anciennement Claude Cormier et Associés), qui a reçu plus de 100 prix et mentions au fil des années. Le travail de l’équipe se distingue non seulement par son inventivité, mais aussi par son optimisme quant au pouvoir du design. La firme célèbre la nature façonnée par l’homme et est profondément attaché aux qualités spécifiques de chaque site – ses conditions naturelles, son histoire culturelle, sa sociologie, sa politique. Elle espère traduire chaque situation unique en un design audacieux et agréable qui établit un lien physique, sensuel et ludique avec les gens.

Le premier livre exclusivement consacré aux paysages de Claude Cormier et de son équipe – Serious Fun, The Landscapes of Claude Cormier – a été publié à l’automne 2021. Il offre une vue d’ensemble de leurs idées et de leurs méthodes, avec des discussions perspicaces sur des projets sélectionnés et la réflexion qui les sous-tend.

Crédit photo : Annie Éthier 

Passionnée par la conception plaçant l’humain et l’environnement au centre des décisions, Myriam D Jutras est une écodesigner puisant son expertise d’un parcours en arts visuels, en design de l’environnement, en écodesign stratégique, en approches participatives, ainsi qu’en enseignement du design. Ses connaissances en développement durable, en économie circulaire et en cycle de vie des produits et services lui ont permis d’être impliquée dans divers projets de design visant l’éveil à une conscience sociale et environnementale, sollicitant la collaboration entre experts et nécessitant des procédés participatifs avec des usagers. Myriam est sensible aux dynamiques sociales qui s’opèrent dans la conduite des projets de design, un thème au cœur de son mémoire de maîtrise abordant les rôles du designer dans ce contexte d’intervention. Fort de son parcours académique et professionnel, elle co-fonde à l’hiver 2020 la Mine urbaine, un OBNL d’économie sociale consacrant ses activités à la valorisation des matières résiduelles encombrantes. 

Ronald Jean-Gilles est directeur de l’unité du développement durable de l’Université de Montréal. Titulaire d’une maîtrise en génie civil de Polytechnique Montréal, il évolue depuis plus de vingt ans dans le milieu du développement durable. Il a travaillé au gouvernement fédéral, à la ville de Montréal et aussi comme entrepreneur social. Il siège aux conseils d’administration du centre de gestion des déplacements Voyagez Futé et de l’entreprise d’économie sociale Bois Public dont il est le fondateur. 

Alice Jarry est artiste-chercheure et professeure au Département de Design et Computation Arts de l’Université Concordia. Elle est titulaire de la Chaire de recherche en Critical Practices in Materials and Materiality. Son travail touche les pratiques art-science, le design durable et les médias tangibles. Liant esthétique et politique pour réfléchir aux enjeux liés à la matérialité et aux infrastructures, elle se concentre sur les formes résilientes pour l’environnement bâti, les [bio]matériaux intelligents et les matières résiduelles. Elle est directrice du Speculative Life Biolab (Institut Milieux), membre de la Canada Excellence Research Chair in Next Generation Cities (Concordia), du Living Architecture Systems Group, d’Hexagram et du collectif montréalais Perte-de-Signal. Son travail a été présenté au Centre Pompidou, à Ars Electronica, à Mutek, chez Vox Centre de l’image Contemporaine, à la Biennale Nemo, au Leonardo Da Vinci Museum of Science and Technology, à la BIAN, au mois Multi, à la Device_Art Triennale et à Mons 2015, European Capital of Culture.     

Emmanuelle Hébert est la nouvelle directrice générale de Culture Montréal. Elle cumule plus de 30 ans d’expérience en affaires publiques ainsi que comme travailleuse, entrepreneure et gestionnaire culturelle. Bien connue et impliquée activement au sein de Culture Montréal depuis 15 ans, elle était jusqu’à récemment coprésidente de la commission Culture et transition écologique. Elle est notamment cofondatrice de MU, dont la mission est de transformer les milieux de vie montréalais en produisant des murales ancrées dans les communautés et a été conseillère en planification des industries culturelles et créatives au Service de la culture de la Ville de Montréal, où elle a élaboré d’importants documents d’orientation telle la Politique de développement culturel 2017-2021. Jusqu’en décembre 2022, elle était directrice du développement stratégique et partenariats au Campus de la transition écologique, situé au parc Jean-Drapeau.